• Vie à geai 2008

    Quelques anecdotes :
    au fil du temps cette page va se compléter les nouvelles publications seront au début

     

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    Vendredi 26 décembre 2008 

     

    Noé a vu la neige pour la première fois de sa vie pendant quelques heures ce 26 décembre, l'hiver dernier nous n'avons eu aucun flocon, aussi nous attendions ce moment de découverte,  et après une très courte sortie il a frappé au carreau pour rentrer et c'est bien au chaud à l'intérieur sur la poignée de porte qu'il a regardé tomber la neige....Ce n'est pas du temps à mettre un geai dehors !

     

     

    Jeudi 20 Novembre 2008

     

    Il était 4 h 45,  je me lève et vais dans le salon et dans la cheminée (foyer fermé) une succession de bruits de saut, je vois un ??? écureuil, non, peut être ?

     

    Arrivé à 5 h je vais réveiller Marie-Thérèse pour lui faire voir la petite bête sur la vitre du foyer comme dans un téléviseur.

     

    Le temps qu'elle arrive pas de chance plus personne...

     

    Près de 4 h plus tard à nouveau le visiteur est là.

     

    Puis dans la maison par où est il sorti d'un foyer fermé mystère.

     

    C'est un loir pas farouche du tout alors .... photos!

     

    Noé a une vision incroyable; tout de suite sur la réserve, quelques vols de long en large et il se pose en position élevée pour juger.

    Qui est cet énervé qui trottine sur le carrelage, je vais aller voir de plus prêt se dit Noé et le voici à proximité du loir il n'a pas d'agressivité comme pour un lézard ou autre  animal pouvant lui servir de repas.

     

    Je casse une noix et jette les cerneaux entre les promeneurs c'est Noé qui ramasse lui qui aime les noisettes mais habituellement délaisse les noix, pas question de laisser le nouveau venu prendre pension ici; il va en hauteur pour la manger mais être en hauteur ce n'est pas un problème pour un loir qui après avoir exploré les possibilités de grimper il trouve un mur qui lui convient et à la même vitesse que sur le sol il va vers le plafond puis change pour les poutres sans autre problème; là le geai s'interroge en voyant cet équilibriste....

     

    La cohabitation était possible et nous avons observé pendant un bon moment les deux locataires, mais cette fois nous ne voulions pas que ce loir qui n'avait aucune crainte de nous, qui est venu deux fois voir mes doigts de pied, reste à l'intérieur donc nous l'avons attrapé avec un carton à chaussures pour lui rendre sa liberté. 

     

    Nous l'avons transporté dehors, il ne voulait pas me quitter et courrait sur moi passant sous ma veste et faisant le tour il me grimpa dans le dos pour arriver à hauteur de la nuque demandant à Marie-Thérèse de l'enlever de là elle n'en a rien fait elle est allé rechercher l'appareil photo... Après quelques prises de vue enfin elle me libère de cet hôte un peu trop familier......Bon maintenant il est libre.

     

     

     

     

    Dimanche 2 Novembre 2008

    Depuis bientôt une semaine le temps est  un temps d'automne et le gris et parfois les averses sont là, c'est maintenant le soleil qui se fait rare; un temps de Toussaint... c'est logique.

    En conséquence Noé a repris ses habitudes de rentrer faire la sieste et parfois même l'après midi il préfère rester dans la maison...Ce n'est pas du temps à mettre un geai dehors !

    Comme nous venons de remettre le chauffage en marche, on ne peut laisser les portes ouvertes pour lui permettre de rentrer et sortir suivant son bon plaisir, nous étions donc curieux et voulions savoir comment il allait résoudre le problème.

    Noé a trouvé la solution; pour rentrer il frappe au carreau (en vol les pattes en avant frappent la vitre et font ressort pour continuer à voler) puis il se pose sur le dossier d'une chaise de jardin face à la porte, il crie jusqu'à ce que "sa mère" lui ouvre la porte; si c'est trop long; il retourne faire un tour...

    Mort de Rire avec cet oiseau



    Dimanche 26 Octobre 2008

    Peu de nouvelles choses depuis plus d'un mois.
    Comme modification il y a eu l'ouverture de la chasse nous avons donc interdit les sorties le mercredi et le dimanche matin par mesure de sécurité il faut dire que les coups de feu sont nombreux autour de chez nous. L'après midi ils sont rares, le chasseur gersois doit faire un bon repas, une petite sieste et ensuite il est trop tard pour repartir...

    Autre modification du comportement de Noé, il part le matin et ne rentre plus pour la sieste. De temps à autre il vient manger dans sa "boite bento" et retourne à ses occupations.

    Il est souvent avec son "copain" et lui fait découvrir ses affaires, c'est amusant de le voir parfois lui donner des idées comme couper une rose et enlever un à un les pétales ou encore l'inviter à l'intérieur, mais le "copain" ne passe pas la porte.

    La nouveauté est aussi dans le retour le soir, avant que le jour ne tombe, si non il tombe de fatigue et reste dormir à l'extérieur, donc il rentre de plus en plus tôt. Marie-Thérèse va sur la terrasse "Noé ! viens manger tes vers de farine" là c'est amusant, le geai approche se pose sur la toiture à côté de la terrasse et lorsqu'elle renouvelle l'appel il s'allonge, se hisse sur la pointe des pattes comme pour être certain que c'est bien à lui qu'elle s'adresse.

    Il rentre facilement, mange quelques vers et quelques teignes, Marie-Thérèse lui tend son barreau et hop directement dessus puis "au dodo" il dit quelques mots "Voilà" "C'est trrrrès bien" "C'est bien bébé" etc... plus de supplications pour le mettre "au lit" on a l'impression que fatigué par une journée au grand air il ne demande que ça.

    Il est très toujours attaché à Marie-Thérèse par contre de plus en plus il m'évite, il vient dans une pièce où je suis pas de problème, mais si c'est moi qui inversement va là où il est il change de lieu. C'est une question sans réponse je ne sais pas pourquoi.



    Mardi 23 septembre 2008

    Il se passe des choses dans la nuit du lundi au mardi, quoi nous ne le savons pas ??? mais voici la 5ème nuit que Noé ne couche pas dans son " lit "
    Il est venu dans la maison vers 18 h et comme il y avait encore un beau soleil on ne lui a pas dit de rester pour bientôt se coucher, alors lorsqu'on a jugé qu'il était l'heure, Noé a fait un passage et est reparti dans les arbres.
    Le jour se levant de plus en plus tard ce n'est qu'à 8 h que Noé est revenu prendre son petit déjeuner
    pour ensuite comme d'habitude lors de ses "folles nuits" aller se recoucher un moment la tête sous l'aile.


    Samedi 20 septembre 2008


    Vers 15 h je suis dans le canapé face à la porte fenêtre ouverte et j'entends l'atterrissage de Noé sur la terrasse devant moi; il passe d'un pot de fleur à un autre en cajolant, donc je lui parle et il continu son langage d'oiseau.
    Il se pose sur un pot et fait un mauvais sort à quelques fleurs puis fait un saut sur le tuyau d'arrosage qui courait devant la porte, quelques mètres nous séparent et nous continuons la conversation; il va de gauche à droite par petits sauts sur le tuyau lorsqu'apparait dans mon angle de vue à environ 20 cm de lui,  son jumeau, un autre geai qui fait la même chose en silence.
    Je continue de parler et Noé de cajoler, l'autre geai qui pourtant peut me voir ne marque aucune crainte et par petits bons les 2 geais sont disparus sur la droite pendant un long moment j'ai encore entendu Noé parler à son ami.
    Jai bien entendu décrit la scène à Marie-Thérèse et lui dit combien j'étais désolé que le camescope ne soit pas à porté de main; lorsqu'elle est allé par la suite voir sur la terrasse les 5 pots de petits rosiers avaient été "vandalisés" et le pétales de fleurs étaient sur la table et le sol.
    Comme cette scène est étrange, à cette date, on a tout à fait l'impression que pour les journées du patrimoine, Noé faisait le guide et disait tout ce qui est possible de faire à son ami; dimanche c'est encore une journée de visite je suis en train de me demander si l'intérieur de la maison est prévu dans les visites du patrimoine du geai Noé....


    Mardi 16 septembre 2008

    7 h 15 ce matin Noé est sur la terrasse et hurle; ses copains qui sont dans le chêne reprennent en coeur ses hurlement, c'est la 4ème nuit que le geai passe à la belle étoile.

    Hier soir vers 18 h 30 il avait crié pour rentrer, c'est son habitude lorsqu'il désire aller se coucher il se met à crier et il faut que Marie-Thérèse se déplace pour lui dire de rentrer et là ce n'est qu'à 20 h qu'on lui a dit de venir se coucher, même avec les portes ouvertes il faut
    les formes pour qu'il rentre et lorsque c'est trop long et qu'il tombe de fatigue il va dans tous les sens.

    Il est donc rentré 3 fois, puis est allé dormir dans un arbre. Une nuit de pleine lune le repos n'a pas dû être complet car
    de retour dans la maison ce matin, il est en boule sur une patte et re-dort.




    Mardi 2 septembre 2008

    Il y a des choses que Noé fait souvent et c'est si naturel, pour nous, que nous oublions d'en parler et c'est là simplement parceque je suis devant l'ordinateur et qu'il vient de la faire que je pense écrire cette petite chose.

    Noé est aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur et souvent il sort le matin par la porte fenêtre de la cuisine, mais il désire parfois rentrer par une autre porte ou nous voyant dans une pièce venir avec nous, et bien dans ce cas il frappe à la porte pour qu'on lui ouvre.
    C'est en volant qu'il frappe, il arrive rapidement vers le carreau met ses pattes en avant et toc ! Si besoin il recommence plusieurs fois pour qu'on lui ouvre.



    Mardi 19 Août 2008
    Complémént à la publication du jour et à la vidéo

    Bien étrange Noé, et même si nous ne voulons pas faire d’anthropomorphisme, il y a des situations où le geai a un comportement d’enfant gâté.
    Notre premier geai,GeaiRare, GG « faisait du boudin » dès qu’il nous voyait nous préparer pour sortir avec la même attitude que Noé sur ce film.

    Noé lui « fait du boudin » à notre retour et il est plus rancunier car ça dure plus longtemps.

    Le geai habituellement ne marche pas il sautille et l’un des rares moments où Noé marche c’est lorsqu’il boude.

    Chose amusante aussi, si on sait qu’on ne parle pas la bouche pleine, Noé lui parle et mange en même temps et en plus c’est du stock qu’il régurgite.


    Mardi 12 Août 2008

    Noé passe pratiquement toutes ses journées à l'extérieur, il rentre de temps en temps et pour faire la sieste après le repas de midi. Le soir avec le soleil il faut lui dire de rentrer se coucher avant que le soleil disparaisse.
    Cette semaine commence par du temps gris et bien entendu pas de coucher de soleil, aussi hier déjà Noé est rentré dans le bureau vers 18 h, et comme un enfant grognon a touché à tout, puis il a fini par repartir. Mais au moment d'aller se coucher le geai n'arrivait pas et on a fini par le trouver sur la cheminée à moitié endormi. Il a fini par rentrer, mais pas facilement, il était bien décidé à dormir à la belle étoile.
    Ce soir, le même temps donne les mêmes effets et nous avons compris la leçon, lorsqu'il est fatigué de sa journée au grand air il rentre et accepte d'aller se coucher de suite même s'il n'est pas encore 20 h. Sans le repère du soleil le geai "n'est plus à l'heure".


    Mardi 1er juillet 2008

    Nous sommes sous surveillance !
    Le soir Noé était absent il y avait un moment qu'on ne l'avait pas vu, on allait manger et à l'apéritif Marie-Thérèse me dit " Moi je vais boire une bière" et là est arrivé d'on ne sait où Noé....Puisqu'on vous dit que c'est nous qui sommes sous surveillance et non pas nous qui surveillons le geai.


    Jeudi 12 juin 2008

    Comme chaque jour, sieste, la porte-fenêtre de la chambre ouverte, Noé à l'extérieur à un moment dans un demi sommeil je l'entendais parler au milieu des chants d'oiseaux
    il y avait Noé c'est le seul à parler français.

    Au réveil je remarque par terre un billet de 20 € et sur la commode d'autres billets, j'ai vite compris Noé était dans la chambre pendant la sieste et avait pris le porte monnaie et en avait fait l'inventaire maintenant le vide poche
    qui se trouve sur la commode va être recouvert si non le geai va aller cacher tout ce qu'il y a dedans dans la nature


    Jeudi 22 Mai 2008


    En ce moment nous avons un mystère à éclaircir Noé va l'après midi à la piscine, on ne sait si c'est chez le voisin ou dans l'abreuvoir des chevaux de l'autre voisin, toujours est il qu'il est de retour tout mouillé.

    Lorsqu'on pense que dans la maison il ne prend son bain que dans de petits objets, une vieille casserole sans manche a sa préférence en ce moment on se demande bien où il va car tous les plans d'eau supposés sont très grands et même si on l'a déjà vu plonger de bon cœur dans une très grande marmite d'eau on ne pense tout de même pas qu'il plonge dans la piscine...

    Et pour toutes ces choses qu'on voudrait bien savoir il ne parle pas, pas un mot ! Juste parfois lors de son retour juste un "Voilà Noé" mais aucun détail.



    Samedi 10 mai 2008

    Pour nous l'été sera chaud ! et voici pourquoi

    On dit que les geais ont de la mémoire, c'est très possible pour qu'il retrouve les caches de ses aliments, par contre Noé n'a plus le souvenir des vêtements d'été.

    En effet il a totalement oublié que nous sommes lorsqu'il fait chaud souvent en short et bras nus.

    Et lorsque Noé a vu Alain habillé comme cela il a eu peur et s'est envolé dans tous les sens....Nous avons donc cherché ce qui provoquait cette peur, la couleur n'a pas d'importance, puisque ce n'était pas du noir ni des rayures les deux choses qui le stressent.
    Alors Marie-Thérèse est allée se changer aussi pour voir sa réaction et nous avons compris que c'était tout simplement les bras et les jambes nues qui provoquaient cette peur.

    En conclusion si nous ne voulons pas que Noé se transforme en ventilateur en volant dans toute la maison nous sommes condamnés à garder pantalon et manches longues c'est pourquoi nous pouvons dire que l'été sera chaud pour nous.


    Samedi 19 avril 2008, Noé est parti

    Un jour comme un autre en ce printemps morose, du soleil, un temps gris, quelques gouttes d’eau, une éclaircie etc… La température était à 18° à l’ombre donc très bien pour que Marie-Thérèse profite pour faire ses rempotages et bien entendu Noé était avec elle allant d’un arbre à un autre et sur la pelouse.

    Tout était pour le mieux dans le meilleur des mondes, soudain chez les voisins un vrombissement de tronçonneuses  il était 16 h et Noé était perturbé par tous ces bruits dans notre campagne habituellement si silencieuse.

    Marie-Thérèse toujours a son ouvrage,  décida de laver une jardinière en plastique au jet d’eau, c’en était trop pour les oreilles de Noé et nous l’avons vu partir à tire-d’aile. 

    Noé qui s’en va ce n’est pas la première fois et nous le perdons de vue bien souvent et pour plusieurs heures.

    Les heures passent, Noé a l’habitude de se coucher à 20 h alors son retour lors de ses escapades se font entre 18 h 30 et 19 h 30 en conséquence nous commençons à nous inquiéter dans cette plage horaire surtout que notre environnement était redevenu silencieux.

    Pas un oiseau connu dans le ciel, des hirondelles étaient les seules occupantes de l’espace aérien.

    Le vent s’était levé, on allait semble-t-il vers une averse il était urgent que Noé revienne, alors appels, sifflements tous les moyens habituels pour que Noé rentre à la maison.

    Rien pas un geai, ni le nôtre, ni « la famille » là c’est l’angoisse, le temps passe toujours pas de Noé.

    La nuit tombe, les portes sont toujours ouvertes les lumières allumées et pas de Noé.

    Il a déjà passé une nuit dehors à 5 mois et était revenu à l’aube, alors nous finissons par aller nous coucher espérant le même scénario.

    Vous dire que nous avons dormi serait faux, Alain était debout à 3 h et la nuit a été très difficile.

    Le jour n’était pas encore levé que les portes de la maison étaient ouvertes, heureusement la température n’était pas très basse. Une nouvelle attente commence, 7 h, 8h …9 h

    Grosse discussion entre nous Alain toujours optimiste,  Marie-Thérèse pessimiste et le consensus se fait sur notre façon de penser sur le recueil d’un oiseau.

    Nous voulons qu’il soit totalement libre et qu’il choisisse de rester ou de partir, donc malgré notre grande émotion nous disons c’est son choix, il est parti, c’est la liberté qu’il avait et même si nous sommes très tristes, c’est bien comme ça.

    Curieux, nous n’avions jamais remarqué le tic-tac de l’horloge et dans le grand silence de la maison c’est le seul bruit que nous entendions.

    Il faut prendre des décisions, on reparle de la rénovation et de la remise en peinture des pièces, c’est maintenant possible car Noé n’est plus là. Tous les draps et les tissus qui recouvrent les meubles sont enlevés, « le lit du geai » et ses affaires sont mis sur la table de la terrasse,  dans cette tristesse on a la joie de retrouver une maison et non d’être chez un geai.

    Nous préparons le repas et les habitudes ménagères reprennent le dessus, il est 10 h et les portes sont toujours ouvertes, Marie-Thérèse demande à Alain de fermer la porte de la cuisine car assise à la table à éplucher des légumes elle avait un peu froid.

    Le silence était encore plus lourd et on n’avait pas tellement le cœur à l’ouvrage, on reprenait en boucle cette histoire de départ et trouvions même des coïncidences avec le départ de GG car la dernière publication sur le blog était pour GG comme pour Noé une photo avec le même thème : le geai avec une plume dans la patte et une évocation à l’écriture.

    Alain étant derrière la chaise de Marie-Thérèse lève la tête vers la table de la terrasse et là il n’en croit pas ses yeux  Noé est là qui regarde « sa Maman » il dit « alors Noé, qu’est ce que tu fais là ? »  et d’un seul coup tous les deux avons les larmes qui perlent, mais ce sont des larmes de joie. Il est 10 h 30 branle-bas de combat dans la maison, « Voilà Noé » Marie-Thérèse passe par la salle et lui dit « Allez viens, viens manger des vers de farine » et sans plus se faire prier le geai est rentré à vive allure.

    C’est la fête, vers de farine à discrétion ! Noé qui ne devait pas avoir encore pris un bon petit déjeuner ne se fait pas prier et engloutit les vers de farine, puis va boire.

    Pas un mot sur sa soirée, ni sur sa nuit à peine quelques balbutiements pour nous indiquer qu’il savait toujours parler, puis départ sur un endroit confortable car il était fatigué comme jamais on ne l’a vu fatigué, aucune chose aucun bruit ne l’empêchait de dormir.

    Dormir, dormir comme un ado après sa première sortie nocturne c’est comme ça que la matinée se termina pour Noé.

    Mais pour nous  pas question de dormir nouveau plan de bataille, sortie de nouveaux draps et tissus et remise en place des protections sur les meubles, les chaises, le lustre etc…Bon, les peintures on va en reparler un autre jour….

    Souhaitons qu’il ne prenne pas cette habitude de noctambule.         


    Samedi 19 Avril 2008

    La première partie de l'après midi Noé est dans ses arbres préférés et regarde Marie-Thérèse qui est en train de s'occuper de ses plantes.
    A 16 h le geai décide de s'en aller.
    Le soir il n'est pas rentré.


    Jeudi 10 Avril 2008

    Noé + de 2 jours malade

    10 Avril après midi,après environ 60 h que Noé se soit transformé en cette triste petite statue il va se restaurer copieusement et boire, de retour sur le bahut, Marithé prend des nouvelles de sa santé "Alors le petit Noé..." et lui tendant le doigt elle a la réaction habituelle "le pitbull volant"...clac ! clac! il veut lui pincer le doigt.
    Il parait être redevenu lui même.
    Quelques minutes après il va voir Alain et comme si rien ne c'était passé il lui dit "Voilà Noé, c'est très bien Noé" ouf ! il a aussi retrouvé la parole.
    Hallelujah ! Youpiiiii ! vers de farine pour tout le monde....Bon nous on donne notre part à Noé.

    Après cette longue période la vie reprend chez nous et Noé-Aviation passe à nouveau au dessus de nos têtes et ça décoiffe (enfin ceux qui ont des cheveux
    )



    Lundi 17 Mars 2008

    Noé et les « blousons noirs »

    Ce matin, plus tôt que d’habitude, Noé est sorti, le sol était encore mouillé des quelques gouttes d’eau de la nuit et il était très heureux de pouvoir sur la pelouse prendre un petit déjeuner naturel.

    Noé était en train de picorer à côté d’un merle, comme souvent dans les sorties de l’après midi ils sont deux qui vont de concert de point en point. Donc lorsque Marie-Thérèse a demandé à Alain s’il savait où était le geai il lui a répondu « il est avec son copain le merle » tout était bien dans le meilleur des mondes.

    Marie-Thérèse au bout d’un moment se dit qu’il serait bien de filmer la scène. Arrivée à quelques mètres elle constata que Noé était poursuivi par le merle, il avait pris son envol et poussait de grands cris, mais après avoir échappé au merle, Noé est allé se poser sur la terrasse. Un moment après Noé étant reparti sur la pelouse la même scène se produisit avec plus de violence, au point que Marie-Thérèse a dû intervenir et crier pour chasser le merle.

    Le calme revenu, Noé était perché sur une balustrade, il regardait au loin et paraissait avoir oublié sa bataille avec le merle. Mais le geai est rancunier, il cherchait son ennemi, lorsqu’il l’aperçut il prit son vol comme une balle de fusil et alla se poser sur une branche à proximité du merle, ajusta sa cible et fondit sur lui.

    Mais le merle ennemi n’était pas seul, dès son premier cri d’autres merles vinrent à la rescousse et Noé de chasseur devint chassé. Là on ne peut plus décrire la scène, ce n’était plus que des cris dans le lointain.

    Angoisse pour nous, les secours d’urgence s’organisent, Alain en veilleur au premier étage, et Marie-Thérèse au pas de course dans le chemin vers la pâture du voisin, le temps passe à nos appels répondent des cris puis nos appels n’ont plus eu de réponse.

    Le silence et la tristesse commençaient à s’installer chez nous.  

    En retournant vers la maison Marie-Thérèse a vu un oiseau, puis a reconnu Noé qui ne l’a pas attendue et est revenu sur un siège de la terrasse, et Alain a entendu le geai dire « Voilà bébé »« C’est bien Noé, très bien Noé ».

    Toutes ces émotions lui ont donné faim car il est rentré de suite manger et boire.  Tout est bien qui finit bien, mais que d’émotions.



    Dimanche 16 Mars 2008

    petit amusement sur un thème laissé comme commentaire sur un blog. Les contraintes puis le texte

    Une photo d'un étang des arbres en premier plan et en biais coincé entre deux bouquets d'arbres un tronc coupé ayant la forme d'un lance pierre Le lance-pierre du géant...   Voudriez-vous imaginer une hisoire à partir de cette photo et de son titre ?


    Pierre le géant chassait les petits oiseaux, il marchait dans les pâturages à grand pas avec ses belles bottes toutes neuves, devant lui les lapins détalaient, mais il avait décidé de se faire une brochette de petits oiseaux et tous les animaux à fourrure ne l'intéressaient pas, au loin il vit un bouquet d'arbres, un étang et une grande animation d'oiseaux qui virevoltaient attrapant des moustiques,buvant,se baignant, enfin tous les objets de ses désirs étaient là.

    Il hâta le pas, et prit le lance pierre qu'il avait à la ceinture, dans sa poche il prit les petits cailloux qu'il avait sélectionnés en rapport avec son gibier.

    Il était maintenant proche le l'étang, sur la berge, les oiseaux confiants continuaient à voler dans tous les sens, cygnes et canards glissaient sur la surface argentée.

    Sur une branche une bande de mésanges étaient alignées, Pierre le géant voyait déjà la brochette toute faite, toute rôtie.

    Il banda sa fronde, ajusta son tir et là le geai, le concierge de la forêt, d'un cri strident sonna l'alerte aux oreilles de Pierre le géant, le geai se sauva le premier lui frôlant la tête, Pierre surpris par ce départ fulgurant se trouva déséquilibré, ses bottes neuves glissèrent sur la berge humide on entendit un énorme plouf !

    Le lance pierre fit 3 tours en l'air avant de se coincer entre les branchages, l'eau bouillonna et mêmes les poissons furent projetés hors des ondes , la vase remonta à la surface encore quelques bulles et plus jamais on n'entendit parler de Pierre le géant.

    Par contre le glorieux geai est toujours sur notre blog, il s'appelle Noé, il a même une particularité il parle et ça ce n'est pas une fable







    Vendredi 7 Mars 2008

    Jouer à Chat perché

    L'histoire a commencé hier, depuis peu de temps Noé utilise les poignées de porte comme perchoir et hier il était seul dans "ses pièces" et nous avons entendu à plusieurs reprises des bruits de porte.

    Vu son poids ce n'est pas en se posant qu'il fait ce bruit. Marie-Thérèse est allée voir et a trouvé la porte fenêtre mal fermée, bon peut être le vent ou un courant d'air.

    Aujourd'hui la solution est trouvée il y a un chat qui vient chez nous, Noé le regarde, le chat aussi, Noé s'envole, crie,revient sur la poignée; de l'autre côté le chat se cache tout contre la porte et lorsque Noé est à nouveau perché le chat saute sur la poignée de la porte ce qui provoque le bruit et éventuellement l'ouverture de la porte fenêtre.

    Moralité il faut maintenant fermer à clef pour que chacun puisse jouer de chaque côté de la vitre et que le jeu ne dégénère pas en repas pour chat.




    Samedi 16 Février 2008

    Pinky c’est  singulier.

    Pour le pluriel c’est pinkies et chez nous c’était un pluriel qui nous a occasionné une singulière histoire.

    Depuis que Noé a découvert les vers de farine et qu’il en est très friand, c’est périodiquement 70 km de route pour le réapprovisionnement du geai. Arrivé au magasin il arrive que le stock soit épuisé aussi nous faisons des expériences avec d’autres gâteries pour notre oiseau.

    Nous avions déjà fait un essai avec des teignes de ruche, et si on nous dit que les oiseaux n’ont pas de goût nous ne le croirons pas car pour les teignes déjà il avait accepté au premier abord difficilement ; par la suite il a aimé, moins que les vers de farine mais il a trouve tout de même que c’était bon.

    Cette fois en plus des vers de farine nous avons acheté une boite de 500 g de pinkies et 500 g de ces petites bêtes, grosses comme des asticots et bien vivantes qui gigotent dans tous les sens.

    Avant de mettre nos propres provisions au réfrigérateur, comme à chaque retour de course, le premier plaisir est de donner un petit cadeau à Noé.

    La barquette ouverte un essai avec quelques pinkies et comme pour les teignes Noé a bien regardé, tourné autour, et le temps a passé avant qu’il goûte…Beaucoup de mimiques, et il n’a pas l’air d’aimer, Ce sont donc les oiseaux de la nature qui ont profité des « asticots » ; et pour Noé nous avons sorti une boite de vers de farine, là il s’est précipité et en a avalé goulûment quelques uns, Marie-Thérèse a rangé la boite de vers et aussi celle de pinkies.

    Maintenant à nous de ranger les achats, on vide les sacs et on met dans les armoires, Alain s’occupe de la viande et ouvrant le frigo dit « Mais…Il y a du riz de renversé dans le frigo » Marie-Thérèse « Il n’y a pas de riz au frigo ! » Là tous les deux sommes devant le spectacle ; en quelques minutes dans le bas du frigo les pinkies pullulaient et escaladaient les parois. CATASTROPHE ! ! ! Plan de nettoyage immédiat, la boite n’était pas complètement étanche.

    Il faut les conserver à 4° alors, fermeture de la boite, mise dans un sachet plastique, puis par sécurité remise dans un second qui est scotché et toute réflexion faite, le tout est mis dans une boite que nous savons hermétique et remise au frigo.

    Une nuit est passée et le résultat est sur la photo, une boite + 2 sachets bien serrés rien n’arrête l’armée des pinkies, heureusement que la 2ème boite était étanche, ouf…nous avons évité l’invasion.

    Après une nuit de réflexion Noé commence à apprécier « l’asticot voyageur », mais compte tenu de l’emballage il n’y aura pas d’autre achat. Pinky chez nous c’est fini.  


    Mardi 5 février 2008

    Faut-il penser que Noé a le souvenir du rapace, il s'éloigne de moins en moins de Marie-Thérèse, la promenade du jour c'était pour trier des cailloux, il cherchait l'ombre.
    Aurait-il compris que c'était stressant d'être poursuivi, car contrairement à son habitude il a totalement ignoré les mésanges, les sittelles et le rouge gorge.
    Tout ce petit monde a passé un bon moment en parfaite harmonie.



    Samedi 2 février 2008

    Promenade sur la terrasse, tout le temps de sa sortie c'était un jour de promenade à pattes, Noé sautait de place en place plutôt que de faire de grands vols. On aurait dit qu'il était sorti pour faire plaisir mais qu'il n'avait aucunement l'envie de faire de grands vols ce jour.
    A un moment il a investi la mangeoire des oiseaux de la nature et a mangé des graines qu'il refuse à l'intérieur, il était bien occupé à décortiquer des graines de tournesol sous l'oeil de Marie-Thérèse.
    Soudain, changement d'attitude, il hérisse sa huppe et pousse des cris stridents...Marie-Thérèse est frôlée par un rapace qui fonce vers la mangeoire, heureusement, Noé avait déjà quitté la place et est parti vers les arbres poursuivi par le rapace, il a choisi un arbre avec des feuilles persistantes pour se mettre à l'abri. Vu la densité des branches et des feuilles le rapace a abandonné l'idée de faire de Noé son repas.
    Que d'émotions aussi bien pour Marie-Thérèse que pour Noé....Les deux ont mis quelques minutes à se remettre et à la proposition "On rentre" Noé ne se l'ait pas fait dire deux fois. Direct en sécurité dans la maison. Ouf !
    Il a une bonne vue le petit Noé car le rapace est arrivé dans son dos et il l’a vu bien avant Marie-Thérèse.  




    27 janvier 2008

    Le jour où Marie-Thérèse fait l’œuf !

    Nous étions tous deux devant l’écran de l’ordinateur dans le bureau au 1er étage,  plongés dans des recherches quand soudain……BOUM !
    Dans le calme de cette matinée, une explosion ? Non une porte qui claque ? D’où vient ce bruit ? Au même moment Marie-Thérèse voit passer devant la fenêtre un oiseau. « C’est Noé, une porte mal fermée… »  Non erreur car nous entendons Noé dans la cuisine qui hurle.
    Allant voir ce qu’il s’était passé Marie-Thérèse arrive dans la cuisine, une odeur nauséabonde, de la fumée et Noé réfugié dans la salle qui continuait à crier. Entièrement prise par le web Marie-Thérèse avait totalement oublié qu’elle avait mis sur le feu une casserole, de l’eau et un œuf  pour faire cuire «  l’œuf dur de Noé ». Toute l’eau s’était évaporée, l’œuf  a explosé il est sorti de la casserole il y en avait partout, une partie a atterri dans un verre sur l’évier.
    Ho ! la casserole, noire, noire, noire, le manche en bakélite brûlant donc l’odeur provenait d’un mélange d’œuf et de bakélite, pas agréable du tout !
    Opération de sauvetage de Noé, changement de pièce, et de nettoyage toutes portes et fenêtres ouvertes. Après Noé sauvé du déluge de grêlons de sa jeunesse il a été une nouvelle fois sauvé d’une attaque d’œuf dur.    
     



    Samedi 19 janvier 2008

    Pas de co-locataire,

    Après midi 15°, ciel bleu, le temps idéal pour que Noé puisse se dégourdir les ailes dans la nature, Comme il y a des chasseurs dans les champs et des prédateurs dans le ciel il a fait sa promenade en compagnie de Marie-Thérèse. Sagement l’oiseau a respecté les mises en garde lorsqu’il était éloigné il obéissait et revenait « la maman humaine » du geai veillait sur son petit et fière de l’oisillon saturait la mémoire de l’appareil photo.
    Le crépuscule allait arriver, il fallait donc rentrer. Comme maintenant Noé arrive de suite à la question « Noé veut des vers de farine » c’est une simple formalité pour qu’il soit à nouveau à l’intérieur.
    Allant fermer la porte-fenêtre de la chambre Marie-Thérèse eut la surprise de trouver bien installé sur le lit un Rouge-gorge peu farouche, il se laissa prendre pour arriver jusqu’à moi dans le bureau et il posa même  pour les photos, un moment  il resta dans la pièce, l’explora un peu et eut même l’air de trouver le lieu à son goût.
    Pendant tout ce temps Noé était  dans les pièces du bas, la question était donc, si ce jeune Rouge-gorge veut rester il faut savoir si le geai était d’accord, on appela donc Noé qui arrivant dans le bureau a mis peu de temps à s’apercevoir qu’un autre oiseau était aussi dans la pièce et là comme une flèche a poursuivi le futur nouveau locataire.
    Nous avions la réponse Noé n’acceptait pas la co-location, il voulait bien être dehors comme le Rouge-gorge, mais à l’intérieur c’était chez lui et il ne partageait pas. Il a donc fallu mettre les oiseaux dans des pièces différentes et finir par forcer le Rouge-gorge à quitter la maison.  
     



    Mercredi 16 Janvier 2008

    Il y a une chose amusante, Noé a très vite appris "des vers de farine" car s'il est dans un pièce où les meubles ne sont pas protégés,il est simple de le faire revenir dans les pièces "protégées" une simple question " Noé veut des vers de farine ?" et c'est à tire-d'aile qu'il arrive.


    Lundi 14 janvier 2008

    Ce matin Noé a fait une promenade de 3 heures et c'est toujours un peu angoissant lorsqu'il n'est pas dans notre champ de vision, des heures sans le voir puis à l'heure du repas du bout de l'horizon il est apparu, un virage sur l'aile et hop ! Dans la maison, je lui ai demandé s'il voulait des vers de farine et Noé tout de suite a picoré dans la boite....Un jour il ne rentrera peut être plus, mais il faut se préparer à cette éventualité.


    Mardi 1 Janvier 2008

    Toujours "....Au fil des jours", nous voici le 1er janvier et comme chaque année il y a le concert du nouvel an sur la 2 en direct de Vienne. Pour être dans l'ambiance tous les haut-parleurs étaient en fonction. (7 haut-parleurs+ le caisson de basse) Le son était "spatial" et encore plus avec Noé qui sur le lustre emballé avait aussi décidé de donner la sérénade.

    Son chant était mélodieux et sans ses habituelles phrases Donc pour Noé la musique est source de sons, mais pas de paroles

    A un moment il était sur la télé bien en face des haut-parleurs et c'était presque la fin du concert le titre annoncé La sport-polka de Josef Strauss. Le morceau commence par un coup de sifflet à roulette et là Noé a paniqué et est parti comme une flèche, il n'aime pas du tout ça. Il tolère les applaudissements, mais pas le coup de sifflet. Enfin il est revenu pour écouter la fin du concert et la célèbre marche de Radeski. Losque tout a été fini, le calme revenu dans la maison Noé a repris la parole et a dit "C'est très bien Noé" toujours heureux de lui le geai !